Chaque femme a sa manière de se préparer à l’accouchement. Si la personnalité joue un rôle certain, les témoignages et les conseils d’autres femmes peuvent aussi influer sur ses choix. Le fait d’être familiarisé avec le déroulement de l’accouchement peut être une aide et donner le sentiment d’être en contrôle. Une chose est d’autant plus facile à gérer qu’on la comprend. Mais il n’est pas nécessaire de lire tous les ouvrages et de suivre tous les cours qui existent. Faites des recherches et choisissez ce qui vous parle. Essayez ensuite de vous projeter sur la base des connaissances que vous avez acquises : comment réagirez-vous émotionnellement et physiquement au moment de l’accouchement ?
Les sages-femmes sont là pour vous
Avoir le courage de montrer sa fragilité dans une situation aussi intense sur le plan émotionnel et physique que l’accouchement peut être difficile. Il s’agit ici d’avoir confiance en son corps et en ses propres capacités. Soyez intimement convaincue que vous êtes parfaitement compétente pour gérer votre accouchement et que vous pouvez être vous-même. En même temps, vous devez être persuadée que toutes les personnes présentes dans la pièce feront tout pour vous soutenir et vous venir en aide quoi qu’il arrive. Vous n’êtes pas seule, vous êtes au contraire très entourée.
Vers la fin de la grossesse, la plupart des femmes ressentent des effets hormonaux. Beaucoup entrent dans une sorte d’état d’engourdissement, elles n’ont envie de ne rien faire. Vos pensées tournent dans tous les sens : « Comment ça va se passer maintenant que je vais être maman ? » Ou si vous avez déjà un ou plusieurs enfants : « Serai-je capable d’aimer cet enfant autant que les autres ? ».
Sources :
- Abascal, G., & Huss, M. S. (2018). Att föda. Bonnier Fakta.